Et puis aussi, il faut savoir, que beaucoup plus tard, c’est à dire en fait le soir, chaque soir, avant de se coucher, Marie se parfume, crainte de puer le pourri au réveil, Marie sa crainte, l’odeur du pourrissement qui gagnerait tout son corps, pendant le sommeil et s’échapperait d’un coup comme ça, de la bouche au réveil, le premier mot du matin, un mot pourri en fait, au bord des lèvres.
(extrait sonore de Hic & Nunc sur SITAUDIS)
montage sonore : Charles Pennequin